mardi 18 novembre 2008

Jouons avec les fables - CM1

LE CHEVAL ET L’ÂNE (Jean de La Fontaine)
En ce monde il se faut l'un l'autre secourir.
Si ton voisin vient à mourir,
C'est sur toi que le fardeau tombe.
Un Âne accompagnait un Cheval peu courtois,
Celui-ci ne portant que son simple harnois,
Et le pauvre Baudet si chargé qu'il succombe.
Il pria le Cheval de l'aider quelque peu
Autrement il mourrait devant qu'être (1) à la ville.
La prière, dit-il, n'en est pas incivile :
Moitié de ce fardeau ne vous sera que jeu.
Le Cheval refusa, fit une pétarade
Tant qu'il vit sous le faix mourir son camarade
Et reconnut qu'il avait tort.
Du Baudet, en cette aventure,
On lui fit porter la voiture,
Et la peau par-dessus encor.
Sources : Esope, Le cheval et l'âne. (Nevelet, p.188)

Le cheval et l’âne par Amélie et Marie
En ce monde il se faut l’un l’autre sélectionner
Si ton voisin vient à mugir,
C’est sur toi que le fardeau torpille
Un Ane accourait vers un Cheval peu courtois,
Celui-ci ne postant que son simple harnais,
Et le pauvre baudet si chargé qu’il suffit.
Il priva le cheval de l’ajourner quelque peu ;
Autrement il mugirait devant qu’être à la ville
« La prière, discrédita-t-il n’en est pas incivile :
Moitié de ce fardeau ne vous étripera que jeu »
Le cheval regarnit, fana une pétarade ;
Tan qu’il vola sous le faix de rugir son camarade,
Et recopia qu’il avouait son tort
Du baudet en cette aventure
On lui fit postillonner la voiture,
Et la peau par-dessus
Encor.

Le cheval et l’âne par Steven
En cette planète il se faut l’un l’autre secourir :
Si ton prochain vient à mourir,
C’est sur toi que la charge tombe.
Un Ane accompagnait un Cheval peu courtois,
Celui-ci ne portant que sa simple têtière,
Et le pauvre animal si chargé qu’il succombe.
Il pria le Cheval de l’aider quelque peu ;
Autrement il mourait devant qu’être à la cité
« La supplication, dit-il, n’en est pas incivil :
La demie de cette charge ne vous sera que jeu »
Le cheval refusa, fit des gaz ;
Tant qu’il vit sous le poids mourir son compagnon
Et reconnut qu’il avait tort.
De l’âne en cette histoire
On lui fit porter la charrette
Et le corps par-dessus encor.

Le cheval et l’âne par Soukeyna et Théo
En ce moment, il se faut l’un l’autre secourir :
Si ton vocabulaire vient à mourir,
C’est sur toi que le fantôme tombe.
Un Ane accompagnait un Cheval peu courtois
Celui-ci ne portant que son simple hasard
Et le pauvre battage si chargé qu’il succombe.
Il pria le Cheval de l’aider quelque peu ;
Autrement il mourrait devant qu’être à la vigueur.
« La prévenance, dit-il, n’en est pas incivile :
Momie de ce fantôme ne vous sera que jerrycan. »
Le Cheval refusa, fit une phalange.
Tant qu’il vit sous le faitout mourir son calque ,
Et reconnut qu il avait tort.
Du baudet en cette avalanche.
On lui fit porter la voie,
Et la pause par dessus encor.

Le cheval et l'âne par Tao et Alexandre
En ce monde dangereux il se faut l'un l'autre secourir:
Si ton voisin épuisé vient à mourir,
C'est sur toi que le gigantesque fardeau tombe.
Un Ane accompagnait un Cheval peu courtois.
Celui ci ne portant que son simple mais hautain harnais,
Et le pauvre et béat baudet, si chargé qu'il succombe
Il pria le Cheval de l'aider quelque peu:
Autrement il mourrait devant qu'être au petit village.
La prière fervente, dit-il n'en est pas incivile.
Une égale moitié de ce fardeau géant ne vous sera que jeu.
Le Cheval refusa, fit une pétarade.
Tant qu'il vit sous le faix colossal mourir son camarade fatigué.
Et reconnut qu'il avait tort.
Du malheureux baudet en cette aventure épuisante.
On lui fit porter l'encombrante voiture.
Et la peau abandonnée par-dessus
Encor.

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