lundi 22 juin 2009

chapitre 3 final

Chapitre 3


Le lendemain, en sortant de mon entraînement de gym, j’ai vu Arthur assis sur les escaliers. Il m’attendait.


- Enfin te voilà Leila, ça fait une demi-heure que je suis là. Je commençais à m’impatienter.


- Excuse-moi, je n’ai pas pu sortir avant. J’ai fait une chute à la poutre, je me suis foulée la cheville et mon professeur m’a fait un bandage, ce qui a pris du temps, lui ai-je répondu.


- Désolé pour ta blessure. Moi, je suis exténué car je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Et toi ?


- Pareil ! Bon, je suppose que tu veux en savoir plus sur cette ignoble usine de chewing-gum.


- Gagné ! Raconte-moi tout, m’a-t-il dit, tout excité.


- Eh bien, voilà ! A Terrasson tout était calme et paisible jusqu’à ce qu’en 2005, Monsieur Ben Ahordur vienne installer dans le coin son usine : la fameuse Gommus-Nullus. Un an après, une dizaine d’enfants de l’école Jacques Prévert sont tombés gravement malades : ils avaient bu l’eau du robinet. Une enquête a été ouverte, menée par l’inspecteur Sacha Touille. Il a découvert que c’était l’usine la responsable car elle déversait des produits toxiques dans la Vézère. L’infâme Ben Ahordur a tenté de le corrompre : il a proposé à l’inspecteur 100 000 €. Mais celui-ci a refusé et l’usine a été condamnée à une très forte amende, à une fermeture de six mois et à l’obligation d’améliorer les installations et de mettre des filtres dans tous les systèmes d’évacuations. Ben Ahordur était furieux !

- Comment sais-tu tout ça ? s’étonna Arthur.

- C’est normal, l’inspecteur Sacha Touille, c’est mon papa !, lui confiai-je à mi-voix.


- Et si on allait voir cette usine ?, demanda-t-il.


- Pourquoi pas ? Mais j’ai mal à la cheville et en plus, on n’a qu’un seul vélo !


- Et si je pédalais ? Tu pourrais t’asseoir sur le porte-bagage ?


- Bonne idée mais va doucement , lui conseillai-je.


- On a oublié un détail : je ne sais pas où est l’usine !


- C’est facile, affirmai-je. Il faut retourner chez moi et continuer sur la route qui passe à droite de ma maison. »


En passant devant chez moi, Arthur essoufflé, demanda :

« C’est encore loin ?

- Non, l’usine est juste derrière le bois là-bas.


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