CHAPITRE 1
Ce matin, un nouvel élève est arrivé dans la classe. Il avait l’air timide et angoissé. Ses cheveux châtains étaient tout ébouriffés et ses yeux verts brillaient. Sa peau était mâte comme s’il revenait des vacances d’été ! Il était vêtu d’un bermuda, d’un tee-shirt et chaussé de sandales.
Melle Léna Rine, notre maîtresse, lui a demandé de se présenter.
« Je m’appelle Arthur. J’ai 10 ans. Je suis fils unique. J’arrive de Guadeloupe. Mes parents font des documentaires sur les animaux. Ils se déplacent partout dans le monde. Comme je les accompagne, je change souvent d’école.
- Combien as-tu visités de pays ? lui a demandé William, toujours curieux
- Je ne sais plus exactement, il y en a beaucoup … »
Puis la maîtresse l’a placé à côté de moi et je l’ai aidé en lui expliquant le fonctionnement de la classe.
Pendant la leçon de maths, Arthur, la tête toujours baissée, n’écoutait rien, il ne semblait pas là. J’avais l’impression qu’il était resté sur son île. A un moment, avec ma maladresse habituelle, j’ai fait tomber ma gomme sous sa chaise. Je me suis empressée de la ramasser et c’est là que j’ai compris ce qui lui occupait l’esprit : un livre était discrètement posé sur ses genoux et Arthur l’examinait attentivement ! J’allais lui demander ce qu’il lisait quand la maîtresse l’a interpellé : « Arthur, combien font trois fois six ? » Je l’ai vu alors sursauter et repousser rapidement le livre mystérieux dans son casier tout en criant : « TROIS FOIS SIX, DIX HUÎTRES !! » Toute la classe a éclaté de rire mais la maîtresse s’est contentée de dire : «Dix-huit, Arthur, trois fois six, dix-huit. » Puis, elle a interrogé un autre élève et le calme est revenu.
A l’heure de la récréation, la maîtresse nous a fait sortir de la classe. Dans la cour, tout le monde est allé le voir pour lui poser des questions. Le pauvre ! Comme ils s’acharnaient sur lui, je me suis dit qu’il fallait que je le sorte de là. Je me suis avancé vers l’attroupement. Je l’ai pris par la main en lui murmurant : « Viens il faut qu’on parle ! ». Il m’a suivi et nous nous sommes dirigés vers mon banc préféré pendant que William et sa bande criaient : « Ouh, les amoureux ! »
- Merci Leïla, a-t-il commencé, tu m’as sauvé la vie. Je n’en pouvais plus de toutes ces questions!
- De rien. Ils ne sont pas méchants mais je sais que parfois ils sont un peu lourds avec les nouveaux, lui ai-je répondu.
Je n’ai pas laissé le silence s’installer entre nous deux et j’ai ajouté :
- Au fait, je voulais te demander quelque chose.
- Ah bon ! Et de quoi veux-tu me parler ?
- Euh… Ben, je t’ai vu ce matin !
- Qu’est-ce que tu as vu ?
- Ton livre sur les genoux !
- Ah ça ! C’est rien , c’est l’encyclopédie sur les animaux de la région que mon père m’a offerte avant notre arrivée ici. Les maths, c’est pas mon truc mais les animaux, j’adore !
Soudain, la sonnerie a retenti et nous sommes rentrés en classe.
Le reste de la matinée s’est déroulé sans que nous nous adressions à nouveau la parole : une sortie au cinéma était prévue, « Jour de fête » de Jacques Tatie. Pendant la séance, Arthur était assis à deux rangées de moi.
A midi, il est resté manger à la cantine. Tout le monde voulait s’asseoir près de lui, mais il n’y avait que 5 places disponibles pour faire une table complète ! J’étais à la table voisine. Arthur n’arrêtait pas de me regarder comme pour appeler au secours.
A la fin du repas, il est venu me voir. Il avait l’air un peu triste.
«- Pourquoi tu ne t’es pas assise à côté de moi à table ?
- Désolé Arthur, j’aurais bien aimé, mais il n’y avait plus de places quand je suis arrivée.
- Dis Leïla, tu veux jouer avec moi ?
- Heu … oui ! A quoi on joue ? Au loup ou à cache-cache ?
- Pourquoi pas au loup ! a-t-il répondu en souriant. »
Nous nous sommes tellement bien entendus que nous ne nous sommes pas quittés de l’après-midi.
Et le soir, j’ai eu la surprise de voir Arthur prendre le même bus que moi. Nous sommes descendus au même arrêt ! Et devinez quoi ? Nous sommes voisins !
Melle Léna Rine, notre maîtresse, lui a demandé de se présenter.
« Je m’appelle Arthur. J’ai 10 ans. Je suis fils unique. J’arrive de Guadeloupe. Mes parents font des documentaires sur les animaux. Ils se déplacent partout dans le monde. Comme je les accompagne, je change souvent d’école.
- Combien as-tu visités de pays ? lui a demandé William, toujours curieux
- Je ne sais plus exactement, il y en a beaucoup … »
Puis la maîtresse l’a placé à côté de moi et je l’ai aidé en lui expliquant le fonctionnement de la classe.
Pendant la leçon de maths, Arthur, la tête toujours baissée, n’écoutait rien, il ne semblait pas là. J’avais l’impression qu’il était resté sur son île. A un moment, avec ma maladresse habituelle, j’ai fait tomber ma gomme sous sa chaise. Je me suis empressée de la ramasser et c’est là que j’ai compris ce qui lui occupait l’esprit : un livre était discrètement posé sur ses genoux et Arthur l’examinait attentivement ! J’allais lui demander ce qu’il lisait quand la maîtresse l’a interpellé : « Arthur, combien font trois fois six ? » Je l’ai vu alors sursauter et repousser rapidement le livre mystérieux dans son casier tout en criant : « TROIS FOIS SIX, DIX HUÎTRES !! » Toute la classe a éclaté de rire mais la maîtresse s’est contentée de dire : «Dix-huit, Arthur, trois fois six, dix-huit. » Puis, elle a interrogé un autre élève et le calme est revenu.
A l’heure de la récréation, la maîtresse nous a fait sortir de la classe. Dans la cour, tout le monde est allé le voir pour lui poser des questions. Le pauvre ! Comme ils s’acharnaient sur lui, je me suis dit qu’il fallait que je le sorte de là. Je me suis avancé vers l’attroupement. Je l’ai pris par la main en lui murmurant : « Viens il faut qu’on parle ! ». Il m’a suivi et nous nous sommes dirigés vers mon banc préféré pendant que William et sa bande criaient : « Ouh, les amoureux ! »
- Merci Leïla, a-t-il commencé, tu m’as sauvé la vie. Je n’en pouvais plus de toutes ces questions!
- De rien. Ils ne sont pas méchants mais je sais que parfois ils sont un peu lourds avec les nouveaux, lui ai-je répondu.
Je n’ai pas laissé le silence s’installer entre nous deux et j’ai ajouté :
- Au fait, je voulais te demander quelque chose.
- Ah bon ! Et de quoi veux-tu me parler ?
- Euh… Ben, je t’ai vu ce matin !
- Qu’est-ce que tu as vu ?
- Ton livre sur les genoux !
- Ah ça ! C’est rien , c’est l’encyclopédie sur les animaux de la région que mon père m’a offerte avant notre arrivée ici. Les maths, c’est pas mon truc mais les animaux, j’adore !
Soudain, la sonnerie a retenti et nous sommes rentrés en classe.
Le reste de la matinée s’est déroulé sans que nous nous adressions à nouveau la parole : une sortie au cinéma était prévue, « Jour de fête » de Jacques Tatie. Pendant la séance, Arthur était assis à deux rangées de moi.
A midi, il est resté manger à la cantine. Tout le monde voulait s’asseoir près de lui, mais il n’y avait que 5 places disponibles pour faire une table complète ! J’étais à la table voisine. Arthur n’arrêtait pas de me regarder comme pour appeler au secours.
A la fin du repas, il est venu me voir. Il avait l’air un peu triste.
«- Pourquoi tu ne t’es pas assise à côté de moi à table ?
- Désolé Arthur, j’aurais bien aimé, mais il n’y avait plus de places quand je suis arrivée.
- Dis Leïla, tu veux jouer avec moi ?
- Heu … oui ! A quoi on joue ? Au loup ou à cache-cache ?
- Pourquoi pas au loup ! a-t-il répondu en souriant. »
Nous nous sommes tellement bien entendus que nous ne nous sommes pas quittés de l’après-midi.
Et le soir, j’ai eu la surprise de voir Arthur prendre le même bus que moi. Nous sommes descendus au même arrêt ! Et devinez quoi ? Nous sommes voisins !
j'adore le premier chapitre et j'ai ate qu'on fasse le 2 chapitre et quon termine le livre c tro bien
RépondreSupprimerde maeva
Il est trop bien notre premier chapitre j'ai trop hate de faire le deuxième chapitre.
RépondreSupprimerManon
Le premier chapitre est trop bien!J'ai hate qu'on fasse le deuxième chapitre.
RépondreSupprimerMélanie
bon, il faut qu'on le finisent, la fin de lanné aproche
RépondreSupprimerelisa