Bonjour les enfants, je suis désolé de vous déranger pendant les vacances mais je viens de finir la synthèse de vos propositions pour l'amélioration du chapitre 2. J'ai essayé de reprendre plusieurs de vos bonnes idées mais malheureusement je n'ai pas pu toutes les intégrer. Si vous lisez ce message avant la rentrée, n'hésitez pas à laisser des COMMENTAIRES.
Remarque : le 1er jet de la classe de Mme Rigaudie est écrit, en noir, nos propositions et améliorations sont en bleu. Bonne lecture !
Chapitre 2
Le soir Arthur s’allongea et poursuivit la lecture de son encyclopédie sur les animaux, mais épuisé par sa première journée de classe, il s’endormit en laissant son livre ouvert. Dans la nuit, les animaux sortirent du livre et se dirigèrent vers la forêt voisine pour trouver un point d’eau.
Soudain, Arthur sursauta, victime d’un horrible cauchemar ; il prit l’encyclopédie et la feuilleta page après page… Malheur ! Son cauchemar était devenu réalité ! Le livre était tout blanc ou presque : il ne restait que le texte ! Ce n’était pas la première fois que cela se produisait. Arthur devait agir et vite. Il s’habilla et sortit à toute vitesse. La nuit était noire et il ne voyait rien. Il décida d’aller chercher Leïla.
Par chance, elle ne dormait pas, la lumière de sa chambre était encore allumée. Il frappa à sa fenêtre. Dix secondes plus tard, Leïla était face à lui.
« -- Leïla, j’ai besoin de ton aide. Les animaux sont sortis de mon livre !dit-il confus et nerveux.
-- Qu’est-ce que tu racontes ? s’exclama Leïla.
-- Non, c’est vrai ! J’ai fait un cauchemar. Quand je me suis réveillé, j’ai regardé mon livre : il était vide, les pages étaient blanches ! Les animaux avaient disparu !
-- N’importe quoi ! rétorqua Leïla.
-- Mais si je t’assure, je sais que c’est difficile à croire, mais je ne te mens pas ! D’ailleurs, il faut que je te révèle autre chose : je peux les faire revenir car j’ai le don de parler avec les animaux, tous les animaux !
-- Eh bien, prouve-le ! dit simplement Leïla.
Alors Arthur se concentra et demanda à voix haute à un papillon de nuit qui passait par là, de venir se poser sur son bras. Le petit animal obéit aussitôt.
-- Wouah ! Comment fais-tu ça ? Je n’en crois pas mes yeux ! soupira Leïla, stupéfaite.
-- Je ne sais pas trop. Je suis né avec ce don. Bon, tu me crois maintenant, alors viens avec moi. Il faut se dépêcher de les retrouver et de les ramener dans leur livre.
Leïla accepta, elle se munit d’une lampe-torche et sortit de chez elle.
Au loin, ils entendirent des bruits étranges venus de la forêt, ils s’approchèrent un peu plus près et ils aperçurent les animaux penchés au-dessus de l’eau mauve.
« -- Quelle couleur étrange ! Que se passe-t-il donc ?, chuchota Leïla.
-- On dirait que l’eau a été empoisonnée, murmura Arthur.
Puis, il se concentra à nouveau et demanda aux animaux ce qui se passait. D’un seul coup, toutes les bêtes se retournèrent et se mirent à aboyer, piailler, rugir, grogner en même temps. Leïla fut encore une fois très surprise et demanda à son compagnon :
-- Que se passe-t-il ?
-- Chut, je ne comprends pas ce qu’ils disent, chuchota Arthur.
Puis il s’adressa de nouveau aux animaux :
-- Je veux voir votre chef.
Alors, les animaux s’écartèrent et laissèrent passer un gros taureau aux immenses cornes et avec une petite barbichette :
-- Je m’appelle Taurinau, meugla le Taureau.
-- Que faites-vous là ? Pourquoi êtes-vous sortis du livre ?
-- Nous sommes sortis du livre pour vous prévenir, petit homme, les animaux de cette région sont en danger, il faut les aider. Regarde, mugit-il en pointant du toi la mare violette.
Arthur s’approcha de l’eau mais Leïla le devança : elle plongea timidement la main dans l’eau colorée. Elle en sortit un poisson mort, de ses branchies sortait un liquide rouge. « Du sang ! » s’écrièrent les deux enfants.
-- Qui a empoisonné cette eau ? Et pourquoi ? marmonna Arthur.
-- Oh non, ils sont revenus ! répondit Leïla.
-- Qui ? interrogea Arthur.
-- Les chasseurs ! Mais je t’expliquerai plus tard.
Lorsque les deux enfants se retournèrent, tous les animaux s’étaient volatilisés. Arthur sortit son encyclopédie et il découvrit qu’ils avaient repris leur place dans le livre. Les enfants purent enfin rentrés chez eux.
Le lendemain, c’était mercredi. Leïla n’avait pas dormi de la nuit, Arthur non plus, d’ailleurs. Elle le vit qui l’attendait à la sortie de son activité de gymnastique. Il voulait lui parler des événements de la veille.